Synopsis :
Dans les temps féodaux, vous incarnez Christof, vaillant et preux chevalier français, dévoué corps et âme à son suzerain. En son nom, vous partez faire les croisades. Les batailles font parties du pain quotidien, mais vous ne vous en lassez pas : vous croyez en ce pourquoi vous combattez.
Toutefois, au cours d’une rixe aux alentours de Prague, un archer décoche une flèche qui vous blesse gravement.
Christof est soigné dans un couvent par dame Anezka, une très jolie jeune femme qui vient de consacrer sa vie à Dieu. Elle ne semble pourtant pas indifférente à votre charisme guerrier. A croire que la flèche de l’archer était celle de Cupidon, vous en tombez amoureux. Sous fond de poèsie lyrique, le début de Vampire : The Mascarade présente bien des attraits précieux qui n’ont rien à envier aux pièces de théâtres shakespearienne.
Malheureusement, Prague est infesté de créatures de la nuit, une fois le soleil couché. Après que vous fussiez rétabli, vous vous engagez – par amour – à éradiquer la gangrène qui frappe la cité.
Une secte Vampire remarque votre force, sans pareille pour un humain, et décide de vous vampiriser afin que vous les ralliez. Cette secte est en conflit avec d’autres et a besoin de vous pour se dépêtrer de sa délicate situation. Sans demander votre avis, la secte vous prive de votre vie humaine – qui aurait pu être radieuse avec Anezka ( même si l’Eglise se serait opposé au mariage) – pour la substituer à une vie d’immortel, mais qui doit se nourrir de sang d’homme pour subsister.
Vampire : un système de jeu comme celui d’un jeu de rôle
Le système de jeu de Vampire est très complet. On retrouve les caractéristiques habituelles des jeux de rôle (force, dextérité, charisme, foi etc …), comme dans un diablo-like.
Il y a une jauge qui représente votre niveau de vie, et une jauge de sang. Celle-ci représente la quantité de fluide vital dont dispose le vampire grâce à laquelle il peut lancer des sorts et utiliser ses pouvoirs surnaturels : Cristof peut se transformer en loup, redorer sa vie, invoquer des fantômes, etc.
Si vous attaquer un humain pour lui sucer le sang, vous perdez de votre humanité. Plus Cristof est inhumain, moins le joueur peut le contrôler. Cristof s’attaque alors un peu à tout ce qui bouge, ou à tous les ennemis à la fois, ce qui n’est vraiment pas très recommandable… Je ne me suis cependant pas amusé à tuer tous les humains, et en ce qui me concerne, Cristof n’a pas été pris de véritable frénésie.
Comme un diablo-like
Le système de jeu est similaire encore une fois à un diablo-like, vous devez affrontez vos adversaires et les faire trépasser en leur ôtant leurs points de vie. Il y a une petite innovation – à mon sens – de ce côté là : quand un personnage est grièvement blessé et qu’il ne lui reste presque plus de points de vie, ses gestes deviennent plus lents et il devient plus vulnérable, que ce soit les adversaires ou les héros.
SI vos points de vie tombent à zéro en tant que vampire, vous n’êtes pas forcément mort. Vous êtes dans un coma vampirique, qu’un de vos compagnons pourra vous faire sortir ( dans la mesure où vous dirigez plusieurs personnages, comme ce sera parfois le cas). Pour ce faire, il utilisera un sort de régénérescence.